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COMMUNIQUÉ EN ÉCHO AU CONTEXTE DANS LEQUEL L'ÉMANCIPATION SERA CÉLÉBRÉE LE 20 DÉSANM
« UN MAL POUR UN BIEN » ?
 
LE PROBLÈME :
La crise agricole frappe LA RÉUNION de plein fouet. Et ce d'autant plus qu'elle est « assujettie aux importations » pour ses engrais, ses traitements, ses semences, sa nourriture pour le bétail (à base de maïs et soja OGM en provenance d'Argentine et du Brésil) et pour 80% de son alimentation.
 
LA SOLUTION :
Appliquer la Transition agroécologique en visant une Agriculture « 100% locale, biologique et paysanne ». Comme la pratiquent déjà sur l'île plus de 600 Agricultrices et Agriculteurs en bio certifiée sur 2 400 hectares de terres agricoles, dans toutes les filières. Preuve concrète que c'est possible !
 
Contacts PRESSE : Yvette Duchemann 0692 385391
                            Patrice Payet 0692 619488
 
Réaction du Collectif OASIS RÉUNION aux articles parus dans la Presse :
« LA PIRE CAMPAGNE SUCRIÈRE DE L'HISTOIRE DE LA RÉUNION »
            ... un MAL pour un BIEN ?
 
LA CANNE est « dans l'impasse ». C'est-à-dire que cette filière, intensive et industrialisée, entièrement dépendante des importations pour sa fertilisation (35 000 tonnes d'engrais chimiques - 3 500 tonnes de pesticides, selon les Douanes) est au bord d'un rempart entouré d'un méga-feu ! Le temps est compté.... Le désarroi des agriculteurs saute aux yeux... Et nous en sommes tous affectés.
 
Que faire ?
 
La démarche « toujours PLUS DE SUBVENTIONS pour FAIRE LA MEME CHOSE » n’est manifestement ni efficace, ni efficiente. Elle ne sauvera pas les agriculteurs à moyen terme et ne répondra pas aux besoins alimentaires de notre population locale.
 
Et si, cette fois-ci, on faisait enfin rimer « SOLUTION » avec « VALORISATION » (en culture biologique), « DIVERSIFICATION » (en cultures vivrières), « SOLVABILISATION » des agriculteurs, « CONSERVATION » de la NATURE, « PRÉVENTION » et « PROMOTION » de la SANTÉ ?
 
Désormais, et plus que jamais, l’avenir de LA CANNE est lié à l’avenir de LA RÉUNION, et réciproquement. 
 
Il ne s'agit pas de léser les canniers, bien au contraire : il s'agit de les aider à sortir d'une situation inextricable, d'une façon constructive, évolutive et durable.
 
À ce sujet : où en est l'excellent projet « ASKA-BIO » lancé par le Président de la Chambre d'Agriculture lors du Salon de l'Agriculture de 2020 pour permettre à 50 canniers volontaires d'expérimenter la « VALORISATION » d'une partie de leur culture en « agro-biologie certifiée » avec des aides techniques et financières appropriées ? 
 
Nous remercions d'avance les représentants des syndicats agricoles (la FDSEA, les JA, la CGPER, le GAB) de nous aider à comprendre les raisons de la mise en sommeil du projet « ASKA-BIO » alors que ce dernier pourrait :
► d’une part, combiner le respect de la santé des consommateurs, de la nature (eau, sol, air, etc.),
► et d’autre part, permettre de solvabiliser équitablement les agriculteurs.
Le silence qui emmure ce dossier n’est-il pas le signe que certaines forces anonymes et agissantes ne veulent surtout pas que les qualités de ce projet soient démontrées ?
 
Le dossier « CANNE » est primordial et vital à plusieurs égards, notamment par le fait qu'il détermine la faculté d'atteindre ou pas UNE VÉRITABLE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE, DURABLE et RÉSILIENTE à LA RÉUNION.
Il ne peut être réglé durablement que collectivement, à partir d'un état des lieux fiable, lors de véritables « États Généraux de l’Agriculture » dont il est question de la tenue dès début 2025, mais en y ajoutant « ET DE L'ALIMENTATION » réunissant toutes les parties prenantes et concernées dont, bien sûr, les citoyennes et les citoyens qui en sont affectés « au premier chef ». Les solutions devront être recherchées, discutées, évaluées et adoptées pour la véritable souveraineté alimentaire dont tout le monde parle à LA RÉUNION, qui compte désormais 880 000 habitants pour seulement 38 000 hectares de Surface Agricole Utilisée (SAU) dont 20 500 hectares en canne. (à rapprocher des 220 000 habitants avec 70 000 hectares de terres agricoles en 1942/43).
 
Un sursaut réunionnais s’impose : la situation appelle toute la détermination, la force, et la solidarité que « La Rényon 5 koulèr » a su forger patiemment au cours de sa construction.
 
FINISSONS-EN AVEC LES EXPÉDIENTS non structurants qui ne font qu'accentuer la dette publique : 3 200 Miliards d'€ et ses intérêts annuels qui vont atteindre 70 Milliards en 2025.
Visons ensemble une Transition agro-socio-écologique durable qui passe par UN CHANGEMENT GLOBAL vers un modèle agricole « 100% local, bio et paysan » et vers un mode de consommation beaucoup plus écoresponsable. cf. « OASIS RÉUNION : KOSA SA ? » ici.
 
Ces changements - qui vont réduire considérablement le chiffre de 7 Milliards d'€ de déséquilibre annuel entre les exportations et les importations - auront également pour effet :
 de réduire les maladies graves qui explosent, telles que diabète, obésité, cholestérol, cancers, ainsi que les maladies neurodégénératives humainement insupportables pour les familles,
• et de renforcer les activités économiques ainsi que l'emploi sur l'île pour répondre à un taux de chômage qui est le double de celui de l'hexagone...
 
 
Pour joindre le Mouvement OASIS RÉUNION afin d'obtenir des informations supplémentaires ou de réaliser une interview :
 
▶︎ voyez ICI la petite vidéo (2 min) « Avis de recherche » et participez activement au questionnement toujours en cours sur « la définition officielle de la souveraineté alimentaire » nécessaire pour éviter tout malentendu.
 
▶︎ contactez-nous par texto au 0692385391 (Yvette) / 0692619488 (Patrice) / 0693011825 (Axelle) / 0693848872 (Stéphane).
 
LE CHANGEMENT « ÉMANCIPATEUR » POUR LA SÉCURITÉ ET LA QUALITÉ ALIMENTAIRES DE LA RÉUNION, C'EST URGENT ET C'EST MAINTENANT !
GRAND MERCI À VOUS JOURNALISTES POUR CE RELAI D'INFORMATION ESSENTIEL !
ET À BIENTÔT !
 

   « Il est possible de nourrir « sainement » et « durablement » La Réunion en se passant des pesticides et des engrais de synthèse. On préserve ainsi les ressources en eau et la biodiversité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. »

Lire la synthèse de l'article « L’autosuffisance alimentaire est-elle possible à La Réunion ? » ici.

Gilles Billen, directeur de recherche émérite au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

 
 
 
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