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L’avenir de l’île et le nôtre sont entre nos mains

 

 

OASIS RÉUNION, UNE UTOPIE TRÈS... RÉALISTE !

voire salutaire et exemplaire, ou l’art de faire d’une pierre, la transition agricole, plusieurs coups, dont une lutte efficace contre la pandémie sanitaire et contre le réchauffement climatique…

 

40 ans après le vote d’une loi reconnaissant officiellement l'Agriculture Biologique, grâce, entre autres, au rôle fondateur de Nature & Progrès, on peut considérer qu'il y a en présence deux grands modèles agricoles sur la planète, et que toutes les variantes d’agricultures se classent d’un côté ou de l’autre, selon qu’elles ont recours (ou pas) à la chimie de synthèse :

• L'agrochimie (AC !) qui - considérant la terre comme un vulgaire substrat - consiste à nourrir directement les plantes par des intrants chimiques de synthèse avec pesticides à la clé, modèle productiviste en monoculture intensive adopté massivement après-guerre, il y a 70 ans. Ses effets sont dévastateurs à tous égards, et de plus en plus ruineux en coûts de subventions, de dépollution, de chômage ainsi que, hélas, de santé et de pénurie alimentaire voire de famine.

• L'agriculture biologique (AB) qui - considérant l’humus comme essentiel - consiste à nourrir les sols pour nourrir les plantes sur une base agronomique traditionnelle évolutive en référence, le plus possible, au milieu forestier dont les effets constituent un véritable « cercle vertueux » lorsque cette agriculture est pratiquée à l'échelle humaine dans un esprit éthique et respectueux des équilibres naturels propre autant que possible à la permaculture et son système régénératif.

Partant du principe très simple que lorsque nous avons une solution à un problème on se doit de l'appliquer non pas à 15, 25, ni même 50%, mais bien totalement, le Manifeste du collectif Oasis Réunion, soutenu par déjà plus de 35 000 signataires, vise l'objectif d'une agriculture zéro phyto, 100% bio, locale, paysanne, dans la diversité, la saisonnalité, et une qualité contrôlée, pour une alimentation saine, sûre, durable, pour tout le monde, et au juste prix.

 

 

 

Tout ceci en droite ligne des objectifs énoncés par l’État dans les États Généraux de l'Alimentation en juillet 2017 et dans la Trajectoire outre-mer 5.0 lancée en avril 2019, prévoyant - entre autres - le « zéro polluant agricole » : 

 

Malheureusement ces États Généraux, qui portaient pourtant les grands espoirs des agriculteurs comme des consommateurs, ont accouché d’une coquille vide avec la Loi ÉGAlim du 30 octobre 2018.

 

Alors, au moment où un choix doit se faire, de gré ou de force, et en réponse à ceux qui seraient encore dubitatifs, qu'est-il le plus « réaliste » : penser qu'il faudrait continuer avec un modèle destructeur et contre nature, ou bien faire une ré-évolution avec un modèle respectueux de l'environnement et du Vivant ?

De ce fait, la vraie question bio-logique qui doit se poser et être posée systématiquement aux décideurs politiques et aux pouvoirs publics n'est pas « comment » faire l'agriculture biologique ? En effet l’Agence Bio vient de publier les chiffres de la Bio en 2020 : 53 000 agriculteurs en AB cultivent sans aucun produit chimique de synthèse 2,55 millions d'hectares dans toutes les filières agricoles, ce qui constitue la seule vraie alternative aux pesticides (dont le glyphosate) et représente 9,5% de la SAU (Surface Agricole Utilisée), 12% des fermes françaises, et, avec 200 000 employés, 18% de la main d'œuvre agricole, tout ceci essentiellement grâce à la demande incessante des consommateurs et non au réel « verdissement » de la PAC ni aux pseudo dispositions « ambitieuses » du gouvernement. À La Réunion, ce sont 400 agricultrices et agriculteurs qui cultivent en bio 1 500 hectares soit 4,5% de la SAU.

Nous savons faire l’agriculture biologique, et ce d’autant plus que nous y mettrons des moyens humains et financiers appropriés ! De plus il est à noter que depuis déjà plusieurs années une installation agricole sur deux se fait en bio, y compris à La Réunion.

Alors non, ce n'est pas « comment » mais bien « pourquoi » faire de l'agriculture biologique (comme la loi en impose déjà le quota à 15%). 

Il faut donc au plus vite - car il y a désormais une très grande urgence à le faire - sortir de la situation quasi schizophrénique dans laquelle se trouve le pouvoir gouvernemental dont le Ministère de l'Agriculture, les DAAF, comme toutes les Chambres d'agriculture, qui de manière récurrente et ostentatoire déclarent qu' « il ne faut pas opposer les deux modèles d'agriculture » alors qu'elles s'opposent de fait ! L'une, l'AB, interdit complètement ce que l'autre, l'AC, utilise comme intrant et traitement, en chimie de synthèse, ainsi que dans l'alimentation du bétail à base d'OGM, véritables éponges à pesticides, qui le rendent et nous rendent malades.

Comment est-il possible, dans le même temps, de recommander et d’accompagner techniquement 2 formes d’agriculture qui s’opposent au point d’en arriver à devoir s’exclure ? La coexistence est désormais devenue impossible car l’une (l’AC) ne respecte pas l’autre (l’AB) au point que les végétaux que l’AB produit contiennent de plus en plus de traces de pesticides alors qu’elle n’en utilise pas et que, de surcroît, elle a la charge financière et l’obligation d’en apporter la preuve ! C’est le monde à l’envers, complètement inacceptable !

La seule attitude compréhensible et admissible serait d’énoncer enfin clairement -plutôt que de surfer sur l’enfumage du label HVE (Haute Valeur Environnementale) qui n’exclut pas du tout la chimie dans son cahier des charges - que l’objectif de la transition agroécologique est de passer progressivement de l’AC vers l’AB avec toutes les mesures de revalorisation, de protection, et d’accompagnement technique, administratif, économique et financier qui s’imposent d’une manière fiable car inscrite dans la loi et contractuelle, et qu’OASIS RÉUNION va détailler dans son Plan Stratégique Global (PSG) avant fin 2021.

 

Il est temps d’admettre et de faire valoir que les métiers de l’agriculture ne sont pas des métiers comme les autres et, de même, que les produits alimentaires qui en découlent ne sont pas des produits comme les autres car ils ont les uns et les autres un caractère vital ! Au point de les protéger de toutes formes de concurrence déloyale par une véritable « exception culturale » dans le respect du Droit à l’Alimentation.  

 

Faire de La Réunion la 1ère île de la planète et la 1ère Région de France 100% agro-bio-écologique, c’est la vocation d’OASIS RÉUNION (dont les caractéristiques atypiques sont décrites ci-dessous) d’y parvenir enfin, grâce à nous tous, sur une des plus belles îles de la planète qui dépend à 99% de ses importations sur le plan alimentaire alors qu’elle est un véritable Jardin d’Eden où tout pousse de manière luxuriante pour le plus grand enchantement de ses habitants et de ses nombreux visiteurs.

Ce serait de surcroît un formidable espoir pour l’humanité de constater que, si les hommes sont capables du pire, ils peuvent l’être aussi du meilleur.

 

Bernard Astruc
Agro-bio-socio-écologiste
Conférencier en production et consommation écoresponsables
Co-initiateur et co-coordinateur d’Oasis Réunion
T. 0692 95 45 45 (9h-12h) / 06 70 51 06 40 (12h-19h)
https://oasis-reunion.bio/

 

 

 

PRÉSENTATION D’OASIS RÉUNION

 

I - SA CONCEPTION :

OASIS RÉUNION est né d’un concept complètement inédit pour opérer concrètement, dans un esprit de dialogue, d’ouverture, et de respect des réglementations et des personnes, un changement de modèle agro-alimentaire en profondeur, grâce à une stratégie en 3 phases qui s’avère être déjà réellement efficace, à une échelle de collectivité suffisamment importante afin de constituer une modélisation pour les autres départements et régions français de métropole et d’outre-mer.

Ce qui explique que désormais chacune et chacun, où qu’il se trouve, puisse soutenir un tel projet aussi déterminant dans le contexte actuel, en signant et en faisant signer tout son entourage dès lors qu’il est acquis à la cause « primordiale » de ce mouvement citoyen réunionnais, sur https://oasis-reunion.bio ou en flashant le QR code :

II - SON ORGANISATION :

Il s’agit d’un collectif, non associatif, pour être dans une forme la plus horizontale possible tout en ayant le souci de rester très efficace. Il fonctionne avec peu de moyens financiers – exclusivement des contributions facultatives sous forme de dons sur HelloAsso – et à l’inverse de ce qui se passe dans la Société, qui n’a qu’une obligation de moyens, le collectif s’est imposé une obligation de résultat !

Parmi les 35 000 signataires de son Manifeste (dont le nombre devrait grandir grâce aux nouvelles signatures des lectrices et lecteurs de cet article), il y a un groupe de coordination d’une centaine de membres, relais locaux dans les 24 communes de l’île, dont une cinquantaine font partie du comité de pilotage, impliqués dans les différents groupes de travail, avec une communication extérieure assurée par 6 co-coordinateurs (3 femmes, 3 hommes).

 

III - SA STRATÉGIE EN 3 PHASES :

I° Phase : Informer largement par tous les moyens y compris médiatiques, pour rassembler le plus possible de personnes autour d’un Manifeste, avec à cette étape un minimum requis de 20 000 signatures (chiffre qui, sur l’île, est très significatif).

Cet objectif a été atteint et même fortement dépassé car déjà presque doublé.

2° Phase : À partir d’une Radioscopie de La Réunion en 7 points capitaux (véritable état des lieux), interpeler par écrit en LRAR d’une manière très formelle, très solennelle, et très transparente, les pouvoirs publics, les élus, les collectivités territoriales, (en commençant par le président de la République, les ministres des Outre-mer, de l’Agriculture et de l’Alimentation, de l’Environnement), pour que soient actées les exigences qualitatives légitimes des consommateurs qui sont les « mangeurs – payeurs » de tous les produits alimentaires.

Objectif atteint partiellement puisqu’un « consensus territorial » plus qu’improbable au départ s’est déjà constitué.

3° Phase : facultative, elle consisterait en une éventuelle consultation citoyenne régionale pour le cas où celle-ci s’avèrerait nécessaire en prolongation de la 2° Phase pour entériner officiellement les choix du « consensus territorial ».

 

 

 

Campagne La #BELLVi #BioEkLokalLéVital à signer sur https://oasis-reunion.bio/ 

 

 

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